0 1 0 0
Themesis Avocat | Cabinet | Montpellier
60 Place Jacques Mirouze 34 000 Montpellier
Lu - Ve : 9h00 - 19h00

Vous accompagner à chaque instant !

Intervenant en Droit Social, le Cabinet Themesis, basé à Montpellier, accompagne, à l'aide d'offres dédiées, les entreprises, les startups et les entreprises en croissance sur l'ensemble de la France métropolitaine.

Domaines d'intervention
en Droit Social

separateur - Themesis
conseil
Conseil

Le Cabinet Themesis vous conseille et vous accompagne d'un point de vue stratégique et relationnel.

contentieux
Contentieux

Le Cabinet Themesis vous accompagne pour résoudre à l'amiable vos litiges ou mener dans les meilleures conditions votre ...

Droit Social dédié aux Startups

La situation des entreprises innovantes ou à forte croissance exige des solutions en Droit Social, et en Droit de la Propriété ...

audit
Audit

Le Cabinet Themesis, par son expertise, assure la conformité juridique de votre entreprise.

Droit du travail
Formation

Le Cabinet Themesis peut former le dirigeant ou ses équipes aux bonnes pratiques du Droit du Travail, dans toute son actualité.

Actus

Publié le 22 août 2022
LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT EN ENTREPRISE : Les enquêtes internes au cœur des préoccupations de la Cour de Cassation

Cass. Soc. 1er juin 2022 n°20-22.058

Cass. Soc. 29 juin 2022 n°21-11.437

Cass. Soc. 29 juin 2022 n°20-22.220

organisme de formation déclaration activité
Publié le 17 janvier 2022
Arrêt du Conseil d’Etat du 20 Octobre 2021 – n°440377

Organismes de formation : La déclaration d’activité, créatrice de droits !

Publié le 23 avril 2024
Acquisition de Congés Payés pendant un arrêt de travail pour accident ou maladie : la Loi tant attendue est enfin publiée !

Loi n° 2024-364 du 22 avril 2024 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie, de finances, de transition écologique, de droit pénal, de droit social et en matière agricole.

Publié le 21 septembre 2023
L’ACUISITION DES CONGES PAYES : Pendant une suspension du contrat de travail au titre d'une maladie d'origine non-professionnelle, professionnelle ou au titre d'un accident du travail

Pourvois n°22-17.340 à 22-17.342, 22-17.638, 22-10.529, 22-11.106 – 13 septembre 2023

Publié le 20 septembre 2022
INAPTITUDE - ABSENCE D’OBLIGATION DE CONSULTATION DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL EN PRESENCE D’UNE DISPENSE DE RECHERCHE DE RECLASSEMENT

Arrêt de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation du 8 juin 2022 n°20 – 22.500

Cabinet
Themesis

Cabinet

separateur - Themesis

Le Cabinet Themesis Avocat intervient en Droit du Travail et Droit de la Protection Sociale sur l'ensemble du territoire national dans le cadre de missions de conseil et dans le cadre de procédures contentieuses. Le Cabinet met également à profit son savoir-faire par la réalisation de missions d'audit et d'actions de formation en Droit Social au profit du dirigeant de l'entreprise et de son service de ressources humaines. 

Agissant sous forme de forfaits particulièrement étudiés pour les startups et entreprises innovantes, le Cabinet Themesis met en place les contrats de travail et contrats de prestations de services incluant les protections liées à la propriété intellectuelle ainsi que les conditions attractives capables d'intéresser les ressources humaines clés de ce type d'entreprise.

Maître Thelma Provost vous accompagne sur l'ensemble des obligations juridiques et sociales de l'entreprise. Le cabinet Themesis, implanté à Montpellier, a capacité à intervenir sur l'ensemble de la France Métropolitaine.

Avocat au Barreau de Montpellier

Le Cabinet Themesis Avocat, fondé par Maître Thelma Provost, accompagne l'entreprise et l'entrepreneur dans tous les aspects touchant au Droit Social. Accompagnement des services de ressources humaines, mise en conformité des contrats de travail, procédures contentieuses, préventions des risques, missions d'audit. Le Cabinet est votre allier de confiance au quotidien !

separateur - Themesis
Publié le 22 août 2022

LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT EN ENTREPRISE : Les enquêtes internes au cœur des préoccupations de la Cour de Cassation


Cass. Soc. 1er juin 2022 n°20-22.058

Cass. Soc. 29 juin 2022 n°21-11.437

Cass. Soc. 29 juin 2022 n°20-22.220

Selon trois arrêts rendus au mois de juin 2022, la Chambre Sociale de la Cour de Cassation apporte ses précisions quant aux modalités de mise en œuvre d’une enquête interne par suite d’une dénonciation de faits de harcèlement moral ou de harcèlement sexuel, à défaut de dispositions législatives ou réglementaires encadrant cette pratique.

Dans les arrêts d’espèce, les salariés, auteurs de faits de harcèlement moral ou de faits de harcèlement sexuel, ont été licenciés pour faute grave sur la base d’un rapport d’enquête réalisée en interne.  

Les salariés ont contesté leur licenciement estimant que le rapport d’enquête ne pouvait servir de fondement à leur licenciement, selon trois moyens :

  • L’enquête est non-contradictoire, dans la mesure où ils n’ont pas été entendus,
  • L’enquête n’a pas été réalisée de manière conjointe avec les représentants du personnel,
  • L’enquête n’a concerné que l’audition de quelques salariés.

La Chambre Sociale de la Cour de Cassation juge que :

  • En matière prud’homale la preuve est libre, de sorte que l’employeur peut produire un rapport d’enquête réalisée en interne afin de justifier la mesure disciplinaire prise à l’encontre du salarié auteur de faits de harcèlement moral ou sexuel,
  • L’enquête interne n’a pas à être contradictoire, de sorte que le rapport d’enquête peut être établi sans que le salarié mis en cause en qualité d’auteur des faits dénoncés n’ait été entendu.

Il est précisé à cet égard que le salarié mis en cause dispose en tout état de cause de la faculté de s’exprimer sur les griefs retenus à son encontre lors de l’entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aboutir à un licenciement pour faute grave.

  • Il n’est pas nécessaire que l’ensemble des salariés de l’entreprise soient entendus. L’audition d’un nombre limité de salariés est admise.

Les précisions apportées par la Cour de Cassation interviennent dans un objectif plus global de favoriser la lutte contre le harcèlement moral et/ou le harcèlement sexuel en entreprise et invitent les entreprises à réfléchir à la mise en place ou à la mise à jour d’un processus d’enquête interne.

Les startups, souvent mises en cause au titre de situations de harcèlement moral en raison d'un manque de structure dans la gestion des relations de travail, ont tout particulièrement intérêts à s'emparer de cette question (Hashtag Balancetastartup).

Ainsi, il est recommandé aux employeurs de disposer d’un processus d’enquête interne clairement établi en amont afin de pouvoir être mis en place de manière réactive en cas de dénonciation de faits de harcèlement moral ou de faits de harcèlement sexuel, afin de respecter l’obligation dont les employeurs sont débiteurs à l’égard de leurs salariés de veiller à leur sécurité physique et psychologique (Article L.4121-1 du Code du Travail) et à l’obligation de prévenir, faire cesser et sanctionner les faits de harcèlements (L.1153-5 et L.1152-4 du Code du Travail).

La mise en place d’un processus d’enquête interne permet la mise en œuvre du pouvoir disciplinaire de l’employeur et de sécuriser un éventuel licenciement pour faute grave.

Si dans les arrêts d’espèce la Cour de Cassation fait preuve de tolérance face aux modalités de réalisation d’une enquête interne, il est recommandé aux employeurs de mettre en place un processus d’enquête interne menée de manière conjointe avec les membres du Comité Social et Economique et d’entendre les personnes suivantes :

  • La victime présumée,
  • La personne à l’origine du signalement (si elle est différente de la victime présumée),
  • La personne mise en cause,
  • Les témoins,
  • Les responsables hiérarchiques,
  • Toutes personnes demandant à être entendue ou dont l’audition est sollicitée par la victime présumée.

Ces recommandations ont pour objet de garantir une plus grande force probante au rapport d’enquête qui sera établi au terme des auditions, en raison de l’objectivité et de l’impartialité du processus mis en place.